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Foncier Le poids des villes sur le prix des terrains à bâtir

Les écarts de prix entre le foncier résidentiel et le foncier agricole dépassent le coût de la conversion d’un terrain agricole en terrain constructible et viabilisé.

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diffusée ce 18 octobre 2016 montre sans surprise que le prix des terrains à bâtir est très variable d’une localisation à une autre. Toutes choses égales par ailleurs, un terrain situé dans le pôle ou à proximité de l’aire urbaine de Lyon aura, par exemple, un prix trois fois plus élevé qu’un terrain situé dans le pôle ou à proximité de l’aire urbaine de Limoges.

 

Un impact sur les marchés du foncier des espaces ruraux

Le rapport note également que l’influence des grandes aires urbaines a un impact sur les marchés du foncier des espaces ruraux. Dans les communes rurales éloignées de plus de 40 minutes des grands et moyens pôles, l’accessibilité à l’emploi n’a plus d’effet significatif sur le niveau des prix. Néanmoins, les écarts de prix entre le foncier résidentiel et le foncier agricole dépassent le coût de la conversion d’un terrain agricole en terrain constructible et viabilisé.

 

À localisation donnée, le prix d’un m² de terrain agricole est en moyenne 32 fois inférieur à celui d’un m² de terrain résidentiel non viabilisé et 46 fois inférieur à celui d’un m² de terrain résidentiel viabilisé. De plus, le prix des terrains vendus par un intermédiaire est généralement plus élevé. Il est à noter que dans les espaces à dominante rurale, les terrains sont vendus sans intermédiaires, l’écart est donc dû uniquement à la localisation et non à l’intermédiaire de vente, précise le rapport.

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